Nous présenterons le biodétecteur fongique, fruit de plus de 10 ans de recherche. Cette solution technologique signale, à un stade précoce, la présence de moisissure dans l'air intérieur. Elle intervient notamment dans les musées et les monuments historiques pour prévenir la dégradation du patrimoine culturel et pour préserver la santé des personnes.
Les moisissures sont toujours visiblesFAUX. Aujourd'hui, en France, plus d'un tiers du parc de logements est touché par les moisissures mais seulement 10% de ces infestations sont détectables à l'œil nu. De manière générale, on estime que 70% des contaminations fongiques sont invisibles ou cachés (derrière un revêtement par exemple).
Les moisissures ont une odeur particulière identifiableFAUX. Les moisissures n'ont pas toujours d'odeurs spécifiques. Il est donc impossible d'établir la présence d'une contamination en se basant sur notre odorat. En revanche celui-ci peut nous indiquer qu'une pièce a besoin d'être aérée (odeur de renfermé ou d'humidité).
Les moisissures apparaissent suite à une augmentation de l’humidité de l’air FAUX. Une étude réalisée par le Dr. Stéphane Moularat sur 496 logements montre en effet que la mesure seule de l'humidité relative de l'air n'est pas corrélée à la croissance de moisissures qui ont besoin d'eau liquide pour se développer. Ainsi des environnements avec des matériaux hygroscopiques présentent un air "sec" sans empêcher le développement de champignons. A l'inverse, de nombreux environnements "humides" ne présentent pas de croissance fongique. Cela s'explique également par l'échantillonnage qui implique dans la plupart des cas une mesure intégrée sans prendre en compte des zones "humides" ponctuelles.